Dans une lettre ouverte adressée au président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français CNGOF, le Dr Patrick Leblanc, coordinateur du Comité pour sauver la médecine prénatale (CMSP) alerte sur « le drame que vit la médecine prénatale à propos du dépistage de la trisomie 21 » et les « écueils éthiques » que fait planer le nouveau test de dépistage. Fin janvier, le CNGOF s’est prononcé en faveur du nouveau test prénatal de diagnostic de la trisomie 21, actuellement à l’essai en France. Le diagnostic prénatal non invasif (DPNI), qui consiste à étudier l’ADN foetal via le sang maternel, doit pouvoir être proposé rapidement à des patientes à risque élevé, recommande-t-il. « On estime que 90 à 95 % des examens invasifs pourraient être évités quand le DPNI est rassurant », indique le CNGOF qui considère toutefois que le DPNI ne peut pas encore être proposé dans la population générale en raison de ses caractéristiques techniques. « Les efforts portant sur le diagnostic prénatal sont légitimes mais ne doivent pas faire oublier la nécessité d’investissements sur la recherche pour le traitement des maladies génétiques, la prise en charge des personnes handicapées et l’accompagnement de leurs familles », précise le CNGOF. Tout en enjoignant les professionnels de santé à délivrer aux femmes enceintes une information « irréprochable » pour leur permettre un choix éclairé de recourir ou non au dépistage et au diagnostic prénatal, le CNGOF met en garde contre « un usage prématuré non régulé du DPNI à partir de tests disponibles sur internet ou en connexion avec des laboratoires situés à l’étranger ».
TRISOMIE 21
La médecine prénatale est partagée
Publié le 18/02/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9219
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