Après une vaccination complète avec l’un des trois vaccins autorisés par la FDA (Pfizer/BioNTech, Moderna et Janssen), les cas d’infection au SARS-CoV-2 restent rares, confirme une analyse des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), publiée le 31 mai.
Les données de surveillance des 101 millions d’Américains complètement vaccinés contre le Covid-19 au 30 avril 2021 ont été analysées. Parmi eux, 10 262 cas d’infection ont été recensés dans 46 États (63 % de femmes, âge médian de 58 ans), une infection étant définie par un résultat positif à un test PCR ou antigénique réalisé sur un échantillon respiratoire prélevé 14 jours ou plus après l’injection de la 2e dose de vaccin.
Infections par âge et par sexe
Selon les données préliminaires disponibles, au moins 27 % des infections après une vaccination complète (2 725 patients) étaient asymptomatiques, 10 % des patients (995 cas) ont été hospitalisés et 2 % (160 sujets) sont décédés. Parmi les 995 patients hospitalisés, 29 % (289) étaient asymptomatiques ou hospitalisés pour une raison non liée au Covid-19. Les patients décédés étaient âgés en médiane de 82 ans et 18 % d’entre eux étaient asymptomatiques ou décédés d'une cause non liée au Covid-19. « À ce jour, la répartition par âge et par sexe des infections après vaccination reflète la population américaine entièrement vaccinée », est-il relevé. Les auteurs soulignent par ailleurs que les asymptomatiques et les paucisymptomatiques peuvent ne pas avoir été détectés et intégrés dans l'analyse.
Répartition des variants
Ce travail s’est également intéressé aux données de séquençage issues des tests, disponibles pour seulement 5 % des cas signalés (555 séquences disponibles). Parmi ces cas, 64 % ont été identifiés comme variants préoccupants. Parmi ces infections par un variant, 56 % étaient associés au variant B.1.1.7 (anglais ou Alpha, selon la nouvelle terminologie de l’OMS), 25 % au B.1.429 (californien ou Epsilon), 8 % au B.1.427 (lui aussi détecté aux États-Unis et également nommé Epsilon par l’OMS), 8 % au variant P.1 (brésilien ou Gamma) et 4 % au B.1.351 (sud-africain ou Bêta). Cette répartition est « similaire à la proportion de ces variants circulant à travers les États-Unis », est-il noté.
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