À L’ISSUE d’un don de plasma, en Rhône-Alpes, une jeune femme de 29 ans a fait un arrêt cardiaque ; hospitalisée immédiatement, elle est décédée le 29 septembre. L’Établissement français du sang (EFS), qui annonce ce décès, souligne que ses équipes, « très affectées par cet accident dramatique, s’associent à la douleur de sa famille » et que tout sera mis en uvre pour comprendre ce qui est arrivé. Une enquête d’hémovigilance (CRH/AFSSAPS) a été ouverte ainsi qu’une enquête interne et l’EFS a demandé une enquête administrative (DRASS/DDASS).
Aucune explication n’est privilégiée pour le moment. Donneuse régulière, la jeune femme ne présentait aucune contre-indication médicale avérée et, comme c’est toujours le cas, avait eu un entretien confidentiel avec un médecin de l’EFS pour vérifier son aptitude au don.
« Nous exprimons toute notre compassion et partageons la souffrance et la détresse de la famille frappée par un drame aussi violent, a déclaré le Pr Gérard Tobelem, président de l’EFS. Face à une telle épreuve, nous partageons aussi l’émotion de l’ensemble des donneurs bénévoles de sang dont la générosité au service des malades, à laquelle cette jeune femme de 29 ans contribuait, est le fondement de la transfusion sanguine de notre pays. »
En 2008, 1,7 million de personnes ont donné leur sang en France, au bénéfice d’un million de malades. L’EFS a fourni près de 770 000 litres de plasma. Les besoins en la matière ne cessent d’augmenter (près de 40 % par an), car plus de 200 maladies sont désormais traitées grâce à des médicaments dérivés du plasma.
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