Le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne du médicament (EMA) vient d’annoncer le lancement d’un travail d’investigation pour clarifier l’existence d’un lien possible entre la vaccination contre le papillomavirus (HPV) et la survenue de deux complications : le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) et le syndrome de tachycardie orthostatique posturale.
Les réseaux de pharmacovigilance avaient déjà signalé plusieurs cas de femmes développant ces symptômes peu de temps après avoir été vaccinées – signalisations qui ont été prises en compte lors des attributions de mise sur le marché des vaccins successifs. Cependant, « aucun lien de cause à effet n’a été encore démontré », précise le PRAC, qui rappelle que « de tels syndromes peuvent survenir chez des patientes non vaccinées et il est important de savoir si le nombre de cas reportés chez les patientes vaccinées contre le HPV est plus important que ce à quoi l’on pourrait s’attendre ».
Les experts du PRAC doivent rendre leur rapport le 25 septembre prochain. Les vaccins anti-HPV actuellement autorisés en France sont le Gardasil (protégeant contre les valences 6, 11, 16 et 18) et le Cervarix (valences 16 et 18). Un vif débat public avait d’ailleurs eu lieu sur le possible surrisque de sclérose en plaques associé à la vaccination par le Gardasil.
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