« Qlaira délivre de l’estradiol naturel à la dose la plus faible possible pour obtenir un équilibre optimal entre l’estrogène et le progestatif », explique le Dr Ali Kubba. Son schéma original avec une prédominance de l’estrogène au début du cycle augmente la sensibilité de l’endomètre à l’action du progestatif. Il est fondé sur des adaptations des quantités d’estradiol et de diénogest au cours du cycle avec des doses décroissantes d’estrogène et des doses croissantes du progestatif :
- Pour l’estradiol : 3 mg les deux premiers jours, puis 2 mg jusqu’à J24, et 1 mg pour J 25 et J 26.
- Pour le diénogest : 2 mg de J3 à J7, puis 3 mg de J8 à J24.
Les comprimés des deux derniers jours contiennent un placebo.
Le valérate d’estradiol se transforme rapidement en estriol et estradiol dans le tractus intestinal. Il est doté des mêmes propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques que l’estradiol naturel et assure des taux plasmatiques d’estradiol stables pendant toute la durée du cycle. Le progestatif est le diénogest, progestatif hybride doté des propriétés antigonadotropes des norstéroïdes et des propriétés antiandrogéniques des dérivés de la progestérone. Il a une action puissante et sélective sur l’endomètre.
« Les essais cliniques ont confirmé l’excellente efficacité contraceptive, la sécurité d’utilisation et la bonne tolérance de cette pilule qui inaugure une nouvelle classe de contraceptif estroprogestatif », souligne le Pr Ian Milsom. Comparativement à une pilule à base d’éthinylestradiol et de lévonorgestrel, les hémorragies de privation sont de plus courte durée et de plus faible intensité à type de saignements légers ou de spottings, un avantage apprécié par les femmes. Les données émanant de ces études montrent d’ailleurs que les utilisatrices sont très satisfaites de cette nouvelle pilule : 89,7 % disent se sentir bien physiquement et 86,4 % émotionnellement.
Les études se prolongent : l’étude HARMONY évalue l’efficacité de la pilule E2V-diénogest sur les symptômes associés à la privation hormonale (syndrome prémenstruel, migraine, dysménorrhée) ; l’étude STABLE vise à apprécier son effet sur les dysfonctions sexuelles féminines.
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