L’évolution de l’incidence ou de la prévalence des condylomes acuminés, ou verrues génitales liées au HPV, est l’un des premiers critères cliniques analysés dans les essais évaluant l’efficacité de la vaccination avec le vaccin quadrivalent.
Une baisse très nette de la prévalence de ces verrues a déjà pu être mise en évidence cinq ans seulement après l’introduction du vaccin quadrivalent dans différents pays, comme l’Australie, la Suède, le Danemark, les États-Unis ou encore l ’Allemagne. En Australie par exemple, depuis l’introduction du vaccin quadrivalent la prévalence des condylomes a chuté de 93 % chez les femmes de moins de 21 ans. En Suède, l’efficacité de la vaccination vis-à-vis de ces lésions génitales liées au HPV a été estimée à 76 % chez les jeunes filles vaccinées avant l’âge de 20 ans et à 93 % chez celles vaccinées avant l’âge de 14 ans.
La surveillance épidémiologique se poursuit, notamment pour évaluer l’impact d’une vaccination selon un schéma à deux doses au lieu de trois.
D’après Lisen Arnheim-Dahlström. Suède. Changes in disease prevalence in vaccinated women. Genital warts
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