En cas de douleurs pelviennes évocatrices d’une grossesse extra-utérine, un biomarqueur spécifique serait d’une grande utilité pour réaliser un diagnostic au plus tôt pour sauver des vies (mère comme embryon). Tout médecin se souvient de l’urgence à éviter la rupture cataclysmique. Dans les pays aux ressources réduites, les GEU sont associées à un taux de décès de 10 %.
Andrew Horne et coll. (Royaume-Uni) ont peut-être décelé l’outil biologique, sous la forme d’un facteur de croissance placentaire : PLGF (placental Growth factor), une molécule clef dans la formation des vaisseaux sanguins.
Ils ont obtenu des échantillons de trophoblaste chez 40 femmes de 18 à 45 ans qui devaient subir soit une révision utérine, après une fausse couche, soit une chirurgie pour GEU tubaire. Les chercheurs ont fondé leur hypothèse de recherche sur le rôle essentiel du trophoblaste dans l’implantation embryonnaire. La mesure du taux de PLGF sérique montre que ce facteur est réduit dans toutes les grossesses ectopiques, comparativement aux grossesses intra-utérines.
Il reste à réaliser des études à grande échelle pour déterminer son utilité en clinique.
Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, janvier 2011.
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