La stérilisation tubaire à visée contraceptive est autorisée dans notre pays depuis 2001.
Elle peut être réalisée par voie hystéroscopique par le système ESSURE : il s’agit d’insérer un micro-implant dans la partie proximale des trompes. L’intervention est pratiquée sous anesthésie locale ou neuroleptanalgésie, voire sans anesthésie avec prémédication par AINS, en ambulatoire, contrairement à la stérilisation tubaire par voie clioscopique qui requiert une anesthésie générale et un arrêt de travail d’une semaine.
Elle dure généralement moins de 5 minutes, avec une douleur comparable à celle de la pose d’un stérilet. Le bon positionnement de l’implant doit être vérifié après trois mois par ASP, plus ou moins couplé à une échographie. En cas de doute, une hystérosalpingographie s’impose. Il faut poursuivre une contraception jusqu’à ce contrôle.
Dans une série de 600 patientes, le taux de succès de pose a été de 97 %. Les complications sont rares.
La technique peut constituer un choix de contraception pour les femmes autour ou après 40 ans.
En2008,13000patientes ont bénéficié de cette technique en France, et 250 000 dans le Monde.
Selon le législateur, la stérilisation tubaire « ne peut être pratiquée que si la personne majeure a exprimé une volonté libre, motivée et délivrée en considération d’une information claire et complète sur ses conséquences (…) à l’issue d’un délai de réflexion de quatre mois après la première consultation médicale et après confirmation écrite par la personne concernée sz sa volonté de subir une intervention ».
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