Avec 51 625 IVG en 2012, soit un taux de recours de 17,2 IVG pour 1 000 femmes, l’Ile-de-France est au-dessus de la moyenne métropolitaine (14,5).
En avril 2014, l’agence régionale de santé (ARS) a lancé le plan d’actions FRIDA (pour favoriser la réduction des inégalités d’accès à l’avortement). Pour renforcer l’offre en IVG, il prévoit de rappeler dans les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) l’obligation de service public des hôpitaux. Concrètement, les établissements ayant une autorisation d’obstétrique doivent réaliser 1 IVG pour 3,5 accouchements.
Ce plan définit une nouvelle procédure attribuant aux réseaux périnatals une mission de relais pour faciliter la prise en charge des femmes frôlant la limite du délai légal.
Enfin, l’ARS lance un questionnaire en ligne (sur le site de l’ARS) pour que les femmes, leur entourage, ou les professionnels concernés, puissent témoigner de leur expérience de recours à une interruption volontaire de grossesse. « À l’agence, nous ne recevons aucune plainte ni signalement. Pourtant nous savons qu’il y a des difficultés en terme d’accès, d’information, de délais. Nous savons que des médecins font jouer la clause de conscience, ou le font de façon déguisée. Les périodes de congés sont problématiques en terme de personnels, les équipes militantes ont du mal à être reconnues », explique Anne-Gaëlle Daniel, chargée de mission périnatalité, IVG-contraception, à l’ARS.
Une première analyse des résultats du questionnaire sera rendue publique en septembre 2015. L’ARS envisage également de lancer une étude pour évaluer le reste à charge et la qualité de l’accueil des femmes chez les professionnels de santé.
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