En dehors d’un risque d’expulsion plus fréquent, mais très minoritaire, les complications du dispositif intra-utérin (DIU) chez l’adolescente ne sont pas plus fréquentes que chez les femmes plus âgées : pas plus de perforation, de risque infectieux, de saignement abondant. Par ailleurs, l’efficacité contraceptive est plus élevée qu’avec les contraceptions d’action courte (pilule œstroprogestative [OP]). Une explication sur l’anatomie et positiver l’examen comme un moyen d’autonomisation est les points particuliers à développer chez ces jeunes femmes.
Un DIU de forme originale
Nouveau DIU au cuivre, l’IUB Ballerine présente une forme originale : une armature à mémoire de forme recouverte de polyéthylène qui, a une fois déplié, la forme d’une sphère de 15 mm de diamètre sur laquelle se trouvent 17 perles en cuivre pour une surface de 300 mm2. L’avantage notable est d’avoir un inserteur particulièrement fin – à 3,2 mm – qui devrait donc faciliter le passage ou limiter les douleurs lors de la pose. Par ailleurs, la mémoire de forme devrait limiter le risque de malposition et la forme sphérique sans partie saillante les saignements et irritations.
En présence d’acné
Alternative intéressante chez les adolescentes présentant de l’acné et un besoin contraceptif, le diénogest (DNG) 2 mg associé à 30 µg d’éthinylestradiol (EE) est d’utilisation récente en France, ce qui n’est pas le cas dans 16 autres pays d’Europe qui le prescrivent depuis 20 ans. Selon les recommandations du CNGOF 2018, le risque thromboembolique veineux de cette formulation semble équivalent à celui des OP contenant du lévonorgestrel et 30 µg d’EE.
Seules deux associations ont l’AMM tant pour la contraception que pour l’acné : une pilule triphasique au norgestimate et celle au DNG et 30 µg d’EE. Contrairement au norgestimate, la formulation au DNG semble aussi efficace que celle à l’acétate de cyprotérone (qui n’a pas l’AMM en contraception).
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