Selon les auteurs d’une étude de Qibin Qi et all, publiée en ligne par le BMJ, l’impact des prédispositions génétiques à l’obésité est augmenté par un régime alimentaire riche en aliments frits. Ils ont pour cela établi un score de prédisposition génétique à partir des variants de 32 gènes associés à un risque d’IMC plus élevé, et l’ont confronté au régime alimentaire et à l’indice de masse corporelle (IMC) des participants de trois cohortes de 9 623 infirmières, de 6 379 hommes médecins et de 21 421 femmes. Dans les cohortes d’infirmière et de médecins, chez les participants ayant les scores de prédisposition les plus élevés, la consommation d’aliments frits plus de quatre fois par semaine était associée à une différence d’un point d’IMC chez les femmes et de 0,7 point chez les hommes. Dans le tiers des participants ayant le score de prédisposition génétique le plus faible, ces différences n’étaient respectivement plus que de 0,5 point et de 0,4 point. Dans l’ensemble des trois cohortes, le risque d’obésité était multiplié par 2,72 pour chaque tranche de 10 allèles de prédisposition supplémentaire chez les patients qui consommaient des aliments frits plus de quatre fois par semaine.
Prédispositions génétiques à l’obésité
Leur expression augmentée par les fritures
Publié le 20/03/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9311
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