L’espérance de vie dépend plus de nos modes de vie que de nos gènes. Le Pr Lars Wilhelmsen jette un pavé dans la mare des croyances populaires. Non, les personnes dont les parents vivent très vieux n’ont pas plus de chances que les autres d’être centenaires. « Notre étude montre que les facteurs héréditaires ne jouent pas de rôle majeur », souligne le Pr Wilhelmsen. Pour cela, il s’appuie sur l’analyse des données de la cohorte suédoise « Homme 1913 » qui, depuis 1963, suit l’état de santé de 855 habitants de Göteborg dont 111 sont encore en vie. Les résultats publiés dans le « Journal of Internal Medicine » montrent que ceux qui ont atteint les 90 ans sont ceux qui ne fumaient pas, consommaient du café, avaient un statut socio-économique plutôt confortable à 50 ans, une bonne aptitude physique au travail à 54 ans de même qu’un bon taux de cholestérol. Certes, le rôle de beaucoup de ces facteurs dans la survenue des maladies cardio-vasculaires est connu, mais l’étude de l’université de Göteborg est la première à montrer qu’ils ont aussi un impact sur la survie en général. La bonne nouvelle, explique le chercheur, est que chacun peut influer sur l’âge de sa mort. « C’est une bonne nouvelle non seulement pour chaque individu, mais aussi pour la société », conclut le chercheur.
L’âge de la mort ne se transmet pas
Publié le 10/02/2011
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Dr LYDIA ARCHIMÈDE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8904
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