Greffe de foie : de la N-acétylcystéine chez le donneur

Publié le 27/02/2013
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Crédit photo : PHANIE

Une mesure toute simple et peu coûteuse permettrait de faire grimper le taux de survie des greffons hépatiques à plus de 90 %. C’est ce que vient de montrer une équipe italienne avec l’administration de N-actéylcystéine (NAC) avant de prélever le transplant chez le donneur. Dans une étude randomisée sur 140 organes, le taux de survie à 3 et 12 mois était ainsi de 93 % et 90 % dans le groupe NAC (n=69) par rapport à 82 % et 70 % dans le groupe standard (n=71).

Mode opératoire

La procédure consiste à administrer une heure avant l’intervention une injection de NAC à 30 mg/kg et une autre perfusion de 300 mg via la veine porte avant le clampage. Le taux de complications posttransplantation était de 23 % dans le groupe NAC et de 51 % dans le groupe standard.

Pour le Dr Francesco D’Amico, auteur principal : « Nous proposons le NAC lors du prélèvement d’organe pour améliorer les résultats de la transplantation, en particulier depuis l’utilisation croissante d’organes suboptimaux. Le NAC a un bon profil de sécurité et un coût très faible par patient. » L’antioxydant pourrait se révéler bénéfique pour la transplantation d’autres types d’organe.

Liver Transplantation, publié en février 2013.

 Dr I.D.

Source : lequotidiendumedecin.fr