Dans une sous-étude de Today, Andrea Kriska et coll. ont utilisé des accéléromètres pour préciser le temps d’activité et de sédentarité de 245 (35 %) jeunes diabétiques de type 2, qui ne différaient pas statistiquement de l’ensemble des jeunes de la cohorte. Leur IMC était supérieur au 85e percentile et le diagnostic de diabète de type 2 avait été posé depuis moins de deux ans.
Par rapport aux jeunes de la cohorte NHANES (2005-2006), qui suivait des jeunes obèses du même âge, le temps de sédentarité était plus important chez les jeunes diabétiques de type 2, quel que soit leur âge et leur sexe.
En revanche, peu de différences entre les deux cohortes en ce qui concernait l’activité modérée à vigoureuse. « Dans les deux cohortes, la durée journalière d’activité est particulièrement faible chez les jeunes filles, a fait remarquer le Pr Andrea Kriska, avec un minimum atteint chez les 15-17 ans, qui n’effectuaient que 10 à 12 minutes d’activité modérée par jour dans notre étude, telle que la marche à pied. » Les auteurs ont conclu qu’il était urgent de lutter contre la sédentarité des jeunes diabétiques de type 2, qui dépassait dans tous les cas 700 minutes par jour, en moyenne.
229-OR.
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