À MONTPELLIER, un patient de 53 ans, suivi par l’équipe du Pr Éric Renard (INSERM 1001) pour un diabète de type 1, a pu passer une soirée au restaurant et une nuit à l’hôtel sans se préoccuper de sa glycémie et de ses injections d’insuline, donc sans se soucier de sa maladie. Cela grâce à un pancréas artificiel autonome portable.
Ce dispositif comprend une pompe à insuline portable, un appareil de mesure continue de la glycémie sous la peau et un module de contrôle installé dans un boîtier de la taille d’un smartphone. Dans le boîtier, se trouve le logiciel miniaturisé qui traite les données de la glycémie et envoie des commandes à la pompe à insuline pour délivrer la dose nécessaire, par microbolus.
Pendant toute la durée de l’essai, le malade est resté normoglycémique. Le boîtier étant équipé d’un système 3G, le bon fonctionnement du pancréas artificiel était surveillé à distance à l’hôpital par l’équipe technique et médicale.
Un essai a été mené en tandem chez un patient à Padoue, avec le même succès. Il était prévu de procéder au même essai avec huit autres patients avant d’étendre la durée de l’étude dans la vie courante sur plusieurs jours.
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