LES RÉCEPTEURS au goût sucré ont été isolés non seulement dans les tissus gustatifs mais aussi dans le pancréas et dans la lumière du tube digestif. Plus récemment, B.R. Simon et coll. (Ann Arbor, États-Unis), ont montré l’expression de ces récepteurs au niveau de l’adipocyte (récepteur couplé à la protéine G. hétérodimérique, T1R2 ou T1R3).
Les mêmes auteurs sont allés plus loin en montrant que, dans certaines conditions expérimentales, la stimulation de ces récepteurs par des agonistes comme le saccharose ou l’acésulfame potassique favorisait l’adipogénèse et inhibait la lipolyse. Enfin, chez les animaux privés des récepteurs T1R2 et T1R3, on observe une réduction de l’adiposité et une augmentation de la masse maigre. Une voie de recherche préliminaire mais intéressante.
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