Des orthopédistes américains ont cherché à évaluer l’utilité médico-économique de la prothèse totale de genou (PTG) en cas d’obésité morbide (IMC > 40 kg/m2). Ces sujets sont particulièrement à risque de développer une gonarthrose (donc candidats naturels à cette intervention) mais aussi des complications post-intervention. Si l’amoindrissement de sédentarité obtenu peut alléger d’autres comorbidités, le risque fonctionnel, voire vital, peut être mis en jeu par nécessité d’amputation à la suite d’une infection prothétique et/ou d’un diabète. Les résultats escomptés ont été mesurés en termes de valeur ajoutée de qualité de vie (QALY) sur toute la vie et « d’amortissement annuel graduel » de l’effort budgétaire consenti par la collectivité. Au final, la PTG dans cette population particulière s’en tire avec un satisfecit, même si la prudence reste de mise.
A T.Chen et al, Annals of Internal Medicine, mars 2021.doi.org/10.7326/M20-4722
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