Encore une étude décevante pour les oméga 3, qui n’ont pas montré, dans la population d’Origin, d’effet bénéfique sur la morbimortalité cardiovasculaire (2) de la prise d’1 g/j d’acides gras oméga 3 (EPA 465 mg and DHA 375 mg) pendant une durée médiane de 6,2 ans, ce malgré une très bonne adhérence au traitement (88 %, et 99 % des patients suivis). Une diminution plus importante de la triglycéridémie a été cependant observée dans le groupe traité que dans le groupe placebo : - 23,5 g/dl versus - 9 g/dl. Les apports alimentaires en oméga 3 ont augmenté dans les deux groupes durant l’étude (de 210 mg/j à 257 et 253 à la fin de l’étude).
Cet essai fait suite à d’autres échecs pour prouver l’efficacité d’une supplémentation en oméga-3 dans de grandes études randomisées : l’essai Omega en post-infarctus, l’essai P-OM3 dans la fibrillation auriculaire… Cela ne doit pas pour autant faire oublier le message d’une alimentation équilibrée et de l’activité physique comme premiers outils de la prévention primaire !
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