Des études épidémiologiques ont montré que les diabétiques traités par metformine ont une diminution d’environ 40 % du risque de développer un cancer. Cette observation a « interpellé » à la fois les diabétologues et les cancérologues, suscitant rapidement un certain nombre de recherches expérimentales pour savoir si cet antidiabétique avait un effet chimioprotecteur ou s’il inhibait la croissance des cellules cancéreuses, explique le Pr Pollack, un éminent oncologue canadien invité au congrès des diabétologues pour faire le point sur les avancées des travaux en la matière. Les premiers résultats sont très encourageants : la metformine a un effet indépendant tant en prévention qu’en traitement de différents types de cancer dans des modèles animaux. Son action passerait par une diminution de l’insulinémie, qui, comme décrit ci-dessus, a un rôle stimulant sur la croissance des cellules cancéreuse. Au niveau moléculaire, son activité anticancéreuse pourrait passer par une diminution de la production d’adénosine triphosphate, qui sert de source énergétique aux cellules, explique le Pr Pollack. Faute d’énergie, la croissance des cellules cancéreuses est inhibée. L’ensemble de ces données ont d’ores et déjà abouti à la mise en œuvre d’essais cliniques.
Le rôle protecteur de la metformine
Publié le 22/10/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8842
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