Diabète de type 1
Les patients atteints de diabète de type 1 doivent se soumettre aux procédés thérapeutiques de base : injections quotidiennes d’insuline, contrôles réguliers de la glycémie et respect de tous les interdits qui lui sont associés. Même si les interdits ne sont plus aussi stricts qu’ils ne l’ont été, il reste des contraintes et des limitations de certaines activités qui peuvent retentir sur la qualité de vie.
L’alimentation recommandée est aujourd’hui pratiquement la même que pour l’ensemble de la population. Toutefois, seule une alimentation équilibrée et fractionnée en 3 repas dans la journée est compatible avec le traitement et le patient doit évaluer la quantité de glucides ingérée avant de s’administrer une dose d’insuline adaptée.
En ce qui concerne les activités sportives, le diabétique de type 1 peut pratiquer n’importe quel sport , la seule contre-indication absolue concernant les sports où une perte de connaissance induite par une hypoglycémie serait catastrophique comme la plongée, l’escalade, le vol libre…
Mais pour pratiquer une activité sportive sans courir le moins risque, il doit toujours contrôler sa glycémie et prévoir ses dépenses énergétiques à l’effort et pour cela il doit adapter son alimentation et ses injections d’insuline.
Des innovations.
Durant ces dernières années, le diabétique a bénéficié d’innovations médicamenteuses (élargissement des gammes d’insuline) et techniques (pompes à insuline, stylo injecteurs, dispositifs pour autocontrôle avec lecteurs automatisés de la glycémie ) qui simplifient l’insulinothérapie tout en permettant d’obtenir un bon équilibre glycémique lorsque le diabétique gère correctement sa maladie. L’éducation thérapeutique a pour objectif de faire participer le patient au traitement de sa maladie de façon volontaire et éclairée, ce qui améliore la perception de la qualité de vie.
Diabète de type 2
Chez les diabétiques de type 2, les contraintes imposées par la maladie viennent davantage des complications que des interdits et des recommandations qui sont plus ou moins bien respectés, les patients sous-estimant la gravité de leur maladie.
La qualité de vie des diabétique de type 2 se détériore avec l’apparition des complications micro et macrovasculaires ou encore la survenue d’hypoglycémies ressenties comme des obstacles aux activités de la vie quotidienne. Un traitement par insuline est également associée à une moins bonne qualité de vie par les contraintes qu’il impose.
Retentisement psychologique
Indépendamment des contraintes liées au traitement et aux modifications du mode de vie (régime alimentaire, pratique d’une activité physique…), le diabète, comme toute maladie chronique évolutive, peut avoir un retentissement psychologique personnel important par les répercussions qu’il a sur la vie du malade, le regard des autres, l’attention bienveillante mais parfois pesante de l’entourage qui rappelle la maladie et participe paradoxalement à l’altération de la qualité de vie.
D’après un entretien avec le Pr Jean-Louis Schlienger (Strasbourg).
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