JANUVIA est le seul inhibiteur de la DPP-4 à avoir montré son efficacité en monothérapie jusqu’à l’adjonction d’insuline. Cette nouvelle indication en monothérapie a été validée à la suite des résultats de l’étude Aschner (« Diabetes Obesity and Metabolism » 12 h 0-0 2010). Elle a été réalisée chez 1 500 patients diabétiques de type 2, non contrôlés par le régime et l’exercice physique, et suivis pendant 24 semaines. Les résultats ont montré que Januvia entraînait une réduction de l’HbA1c similaire à la metformine seule. « La sitagliptine est la gliptine de référence avec le plus grand nombre de possibilités thérapeutiques pour une meilleure prise en charge du diabète de type 2. Facile à prescrire et à prendre, elle entraîne moins de risque d’hypoglycémies et son effet sur le poids est neutre » a souligné le Pr Paul Valensi (chef du service d’endocrinologie-diabétologie- nutrition, Hôpital Jean Verdier, Bondy).
En addition à l’insuline.
Par ailleurs, Januvia et Janumet sont les deux seuls inhibiteurs de la DPP-4 à avoir en Europe, une indication en adjonction à une dose stable d’insuline, régime alimentaire et exercice physique. Cette indication a été obtenue suite aux résultats de l’étude Vilsboll (« Diabetes, Obesity and Metabolism » 12 : 167- 177, 2010). Cette étude internationale randomisée en double aveugle a été réalisée chez des patients qui n’étaient pas contrôlés de manière satisfaisante par une dose stable d’insuline (≥ 15 UI/jour) et dont près des trois-quarts prenaient également de la metformine. Au total 617 patients ont reçu de l’insuline (≥ 15 UI/jour) seule ou en association à la metformine (≥ 1 500 mg/j). Ces patients avaient un taux d’HbA1c initial entre 7 % et 11 %. En addition à l’insuline (± metformine) deux groupes de patients ont reçu soit de la sitagliptine (100 mg/j) soit un placebo. Après 24 semaines le groupe sitagliptine (100 mg/j) + l’insuline ± metformine a montré une diminution significative de l’HbA1c par rapport au groupe placebo + insuline ± metformine. « Cette baisse supplémentaire sur l’HbA1c grâce à la sitagliptine ajoutée à l’insuline pourrait s’expliquer d’un point de vue mécanistique par l’effet de la sitagliptine sur le glucagon » a déclaré le Dr Florence Poggi Travert (CHU Bichat - Claude Bernard, Paris).
La classe des inhibiteurs de la DPP-4 est prometteuse. Les travaux sur la sitagliptine se poursuivent avec notamment TECOS, première étude de morbi-mortalité avec un inhibiteur de la DPP-4. Les 13 000 patients diabétiques de plus de 50 ans ayant un antécédent de maladie cardiovasculaire sont actuellement en phase de recrutement dans près de 30 pays dans le monde. L’objectif de l’étude est d’évaluer, sur 4 ans, l’impact de la sitagliptine ajoutée au traitement antidiabétique habituel sur les événements cardiovasculaires par rapport au traitement antidiabétique habituel.
Conférence de presse des laboratoires Merck Sharp & Dohme-Chibret.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024