COMME LE RAPPELLE le Pr Pierre-Jean Guillausseau (hôpital Lariboisière, Paris), un antidiabétique « idéal » doit répondre à un cahier des charges que l’on peut résumer ainsi :
- avoir fait la preuve de son efficacité en maintenant un équilibre glycémique sur 24 heures et à long terme,
- avoir un effet préventif sur les complications micro- et macrovaculaires, bénéfice démontré par des études de morbimortalité,
- avoir une bonne sécurité d’emploi,
- être simple à utiliser, la simplicité étant la garantie d’une bonne observance.
L’étude ADVANCE a montré que Diamicron remplit ces quatre conditions. Cet essai multicentrique, mené dans 215 centres de 20 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord, a porté sur 11 140 diabétiques de type 2 à risque cardiovasculaire élevé suivis pendant cihq ans. Elle a mis en évidence l’efficacité du gliclazide sur la glycémie avec une baisse progressive de l’HbA1c. Au terme des cinq années de suivi, les deux tiers des patients ont atteint la barre de 6,5 % d’HbA1c dans le groupe « stratégie intensifiée », un tiers dans le groupe témoin. Cette efficacité est observée quels que soient le profil des patients, leur âge, l’ancienneté de leur diabète et leur niveau d’HbA1c à l’inclusion.
Diamicron a également fait la preuve de sa sécurité d’emploi : 47 % des patients dans le groupe intensifié n’ont pas présenté d’épisodes d’hypoglycémie, 62 % dans le groupe standard. Le taux d’hypoglycémies majeures a été faible : 2,7 % et 1,5 % respectivement, ce qui représente 0,7 et 0,4 événement par an et par patient, précise le Pr Guillausseau. Les patients n’ont pas pris de poids, cette stabilité pondérale est à souligner, poursuit-il.
ADVANCE confirme également le bénéfice de Diamicron sur les complications microvasculaires avec notamment une très bonne néphroprotection, puisque ce traitement diminue de 30 % le risque de survenue d’une protéinurie et de 9 % celui de microalbuminurie, l’équivalent de l’apport d’un IEC, remarque le Pr Guillausseau. « La baisse de la mortalité cardiovasculaire est quant à elle de 12 %, le seuil de significativité statistique n’étant certes pas atteint à cinq ans, ce n’est guère surprenant puisque, dans l’étude UKPDS, le bénéfice n’est apparu significatif qu’au terme de 16 ans », précise le Pr Guillauseau. Dernier critère : la simplicité d’utilisation, qui, on le sait, est un facteur déterminant pour l’observance, elle-même condition de l’efficacité thérapeutique. À cet égard la mise sur le marché de Diamicron 60 mg apparaît comme un plus. Doté d’une galénique innovante avec une libération modifiée sur 24 heures, Diamicron 60 mg est efficace en une seule prise par jour et répond au besoin médical mis en évidence dans l’étude ADVANCE dans laquelle 70 % des patients prenaient 120 mg/j de Diamicron. Le comprimé de Diamicron 60 mg est sécable, chacune des moitiés libérant la même quantité de gliclazide. Le médecin peut ainsi réaliser de façon simple la titration progressive pour atteindre la posologie efficace qui est comprise entre 30 et 120 mg, soit jusqu’à deux comprimés par jour en une seule prise au petit-déjeuner.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024