La découverte de biomarqueurs pour permettre un diagnostic précoce du diabète gestationnel (DG) peut conduire à un double bénéfice : la prévention des complications pendant la grossesse et celle du développement d’un diabète de type 2. Dans ce cadre, J. P. Rasanen (Portland, États-Unis) a mesuré les taux de plusieurs glycoprotéines entre les 9e et 11e semaines, puis entre les 16e et 27e semaines d’aménorrhée chez 150 femmes incluses dans une cohorte prospective, en Finlande, comparant les données obtenues chez 50 femmes développant par la suite un DG et chez 50 sujets témoins.
De fait, plusieurs marqueurs apparaissent associés au développement d’un DG, en particulier la FN-SNA (glycosylation de la fibronectine associée à la liaison à la lectine Sambucus nigra). Le plus important est qu’en associant plusieurs de ces marqueurs (FN-SNA mais aussi adiponectine et CRP) on détecte 92 % de DG du second trimestre, avec très peu de faux positifs (de l’ordre de 4 %).
Les auteurs pensent que la FN-SNA pourrait devenir marqueur unique pour déceler tôt le risque de DG et élaborer ainsi des stratégies préventives plus efficaces.
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