« L’insuline dégludec et les autres insulines d’action très longues en développement constituent sûrement une avancée dans le diabète de type 1. En particulier dans le diabète instable en alternative à la mise sous pompe. Les insulines basales actuelles n’ont en effet pas nécessairement des durées d’action assez longues. Chez certains patients, même sous glargine on a des échappements en fin d’action dits "phénomène de l’aube" pour les hyperglycémies matinales, explique le Dr Sérusclat. Il restera néanmoins toujours des diabètes de type 1 très instables difficiles à équilibrer, même avec des analogues très longs ».
« Dans le diabète de type 2 en revanche, alors que les autorités posent déjà la question du bénéfice des analogues par rapport aux insulines NPH, il faudra probablement confirmer le bénéfice-coût en termes d’hypoglycémies sévères », commente-t-il.
« Quant à la titration, vue la longue durée d’action, elle ne doit pas être réalisée au jour le jour mais sur une moyenne des glycémies – hautes ou basses – durant au moins 2 ou 3 jours, comme on le fait déjà pour la glargine », explique le Dr Sérusclat.
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