L’étude DAISY, présentée par B. Frederiksen (Aurora, États-Unis) a pour objectif, en suivant une cohorte de 1 698 sujets génétiquement exposés au diabète de type 1 (49 en ont développé un), de déterminer les facteurs, notamment nutritionnels, pouvant favoriser l’apparition de la maladie. Le moins que l’on puisse dire est que l’interprétation des résultats est complexe.
Commençons par des surprises pas toujours politiquement correctes ; ainsi le poids à 9 mois et à 2 ans, l’exposition in utero au tabac, le type de délivrance, la durée de l’allaitement maternel et l’âge d’introduction du lait de vache n’apparaissent pas comme des facteurs prédictifs. Par contre, une introduction précoce (< 4 mois) ou au contraire tardive (≥ 6 mois) des aliments solides est associée à un risque accru de diabète de type 1, par rapport à une introduction entre 4 et 5 mois. Le hazard ratio est, dans le premier cas de 2,03 (IC : 1,09 - 3,77) et, dans le second de 3,45 (1,34 - 8,88).
Tout se complique quand on rentre dans les détails puisque le risque paraît également majoré par l’introduction précoce de fruits et par l’introduction tardive de riz et d’avoine. Enfin, l’allaitement maternel au moment de l’introduction des farines paraît réduire le risque (p ‹ 0,004). Bien compliqué, car en matière de diversification alimentaire, le "quoi" et le "quand" interagissent : on peut, au mieux, espérer une table de calcul informatisée !
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