Une recherche sur un traitement contre le psoriasis fondé sur une technologie par nanoparticules a été présentée à l’AAPS (American Association of Pharmaceutical Scientists, San Antonio).
Ce nouveau concept en est encore au stade de l’exploration chez l’animal, mais, selon Mandip Sachdeva et Srujan Marepally (Florida University), si les résultats se concrétisent chez les humains, cela marquera une avancée thérapeutique : « Une application quotidienne suffirait, avec un effet plus durable que le traitement actuel utilisé contre le psoriasis. »
Deux acides nucléiques
Le produit mis au point par ces chercheurs cible des anomalies présentes dans les couches profondes du derme. Ils développent une formule topique fondée sur des nanoparticules portant deux acides nucléiques, visant la régulation de gènes (Dual-NALP). Les acides nucléiques sont destinés à empêcher les cellules cutanées de développer des plaques psoriasiques et à supprimer l’inflammation.
Les chercheurs se sont appuyés sur le test de cotation clinique « PASI » (Psoriasis Area and Severity Index). Sur un modèle de souris présentant des similitudes de plaques psoriasiques, un score de 4 (sévérité maximale avec épaississement de la peau et inflammation) était enregistré avant l’essai. Après l’application du topique pendant 5 jours, le score est redescendu à 0. Leur produit n’étant pas un immunosuppresseur, il ne devrait pas avoir les effets associés au tacrolimus, dont l’utilisation au long cours est déconseillée.
L’étape suivante va consister en un essai sur des modèles de souris humanisées avec des plaques de psoriasis.
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