En août dernier, en Turquie, une transplantation d’utérus à partir d’une donneuse décédée a été réalisée chez une patiente de 21 ans présentant une agénésie utérine. Selon le chirurgien turc, Ömer Özkan, le recours à une donneuse décédée permet un prélèvement plus large des annexes et des pédicules vasculaires, réduisant le risque de rejet. Deux mois après l’intervention, le greffon était bien perfusé et toléré, et la jeune femme avait eu des règles. Un embryon pourra être implanté dans un délai d’au moins six mois après la greffe. Le traitement immunosuppresseur sera poursuivi pendant la grossesse avec de possibles risques tératogènes, d’accouchement prématuré ou de retard de croissance intra-utérin. On ne pourra donc parler de succès que lorsque la patiente aura mené une grossesse à terme.
En 2012, une équipe suédoise (Mats Bränström, Göteborg) devrait réaliser une transplantation mère-fille, cette proximité génétique réduisant le risque de rejet.
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