Ce symposium a pour objectif de dresser un état des lieux des différents traitements des fractures céphalobitubérositaires, utilisés dans douze centres spécialisés français et d’en évaluer les résultats à partir de deux études distinctes : prospective et rétrospective.
La première a été menée durant l’année 2013, après avoir eu l’aval du comité d’éthique et de la Commission nationale informatique et liberté (même s’il s’agissait en fait d’une étude de soins courants n’engageant en rien la sécurité du patient, puisque chaque centre utilisait le traitement qui lui était familier). Ont été ainsi colligés de manière prospective les traitements suivants : orthopédique, ostéosynthèse par plaque vissée (figure 2), par clou centromédullaire (figure 3), par embrochage (figure 4), par la technique du bilboquet (figure 5) et remplacement prothétique par prothèse anatomique (figure 6) ou inversée (figure 7).
Tous les patients ont été revus avec un recul minimum de 6 mois et maximum de 18 mois. Ainsi, les données rassemblées ont permis d’une part de mener une étude épidémiologique, d’autre part de recueillir les complications éventuelles des différents traitements et enfin d’avoir une évaluation des résultats fonctionnels à court terme.
L’autre étude, rétrospective, a consisté à revoir les patients opérés entre 2009 et 2011 de manière à avoir un recul minimum de 2 ans. Ont pu ainsi être analysés les résultats tardifs, tant anatomiques (cals vicieux, nécrose de la tête humérale [figure 8], migration ou lyse des tubérosités) que fonctionnels (douleurs résiduelles, raideur, gêne dans la vie quotidienne, force musculaire).
Au total, 219 dossiers ont pu ainsi être colligés dans l’étude prospective et 389 dans l’étude rétrospective, ce qui constitue une base de données particulièrement remarquable.
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