Dans la revue « International Journal of Surgery Case Reports », Krishanth Naidu et coll. décrivent le cas inhabituel d’un patient, un homme de 70 ans, qui s’est présenté aux urgences de l’hôpital de Canberra pour un saignement de l’urètre. En fait l’homme avait introduit une fourchette de 10 cm, en métal, douze heures auparavant, mais ne parvenait plus à la retirer. Plusieurs interventions ont alors été envisagées devant cette présentation exceptionnelle. Finalement, le corps étrangers a pu être enlevé sous anesthésie générale au forceps après lubrification.
Auto-érotisme
« Ce cas méritait discussion étant donné le défi présenté par une affaire aussi inhabituelle, d’une fourchette coincée dans l’urètre d’un pénis », notent les auteurs. Ils précisent que les corps étrangers du tractus uro-génital sont rares et les objets retrouvés variés. « La motivation principale pour une telle introduction est auto-érotique ». Ce qui semble avoir été le cas du septuagénaire. « La stimulation auto-érotique à l’aide d’objets insérés dans l’urètre existe depuis les temps immémoriaux et sont des cas peu fréquents, mais connus, pour les urologues », soulignen-t-ils. La technique d’extraction dépend du type d’objet et est orientée par l’examen clinique et radiologique. Elle utilise le plus souvent l’endoscopie. L’enjeu est d’éviter tout traumatisme de l’urètre et de préserver la fonction érectile.
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