La mortalité après chirurgie (hors chirurgie cardiaque) est plus élevée que ce qui est habituellement estimé, selon une étude de cohorte Européenne menée pendant 7 jours.
« The European Outcome Study », réalisée du 4 au 11 avril 2011, a fait inclure 46 539 patients, dans 498 hôpitaux (entre autres avec la participation de l’hôpital universitaire de Lille) des 28 pays européens. Il y a eu 1 855 décès (4 %) dans les 7 jours et avant la sortie de l’hôpital et 73 % de ces patients n’ont pas été admis dans une unité de soins intensifs (USI). Ce taux brut de mortalité de 4 % est le double de ce qui était attendu à partir des registres nationaux. De larges disparités existent entre les pays, avec des taux bruts de mortalité qui varient beaucoup d’un pays à l’autre : de 1,2 % en Islande à 21,5 % en Lettonie, avec un chiffre de 3,2 % pour la France. Après divers ajustements, on obtient des odds ratio de 0,44 pour la Finlande et de 6,92 pour la Pologne.
Les auteurs estiment qu’un nombre insuffisant d’USI participe aux chiffres élevés de mortalité. Ils rappellent que le taux de mortalité post-chirurgie cardiaque est de 2 %, et que dans ce cas, tous les patients sont référés en USI cardiologique.
Rupert M.Pearce et coll. The Lancet, 22 septembre 2012.
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