À l’heure actuelle, il n’y a pas de consensus définitif sur l’intérêt de l’IRM en cas d’insuffisance du plancher pelvien. L’examen clinique permet dans la majorité des cas d’en faire le diagnostic. L’IRM n’a d’utilité que dans les cas difficiles, là où auparavant le seul examen possible était le colpocystogramme. Près de 30 % des patientes opérées d’un prolapsus vont récidiver et c’est souvent dans ces cas qu’il faudra le prescrire.
En fait, l’IRM se révèle très intéressante en cas de pathologie du compartiment postérieur, très difficile à explorer en clinique : rectocèle ou entérocèle, prolapsus rectal ou intra-anal.
Ainsi donc l’IRM demandé en cas de pathologie périnéale est un examen fonctionnel, qui permet parfois un traitement moins invasif et une technique chirurgicale plus appropriée pouvant nécessiter la présence d’une équipe multidisciplinaire.
Pour la réalisation de l’examen, une bonne coopération de la patiente est nécessaire. Elle ne sera obtenue qu’après avoir expliqué la nécessité d’une défécation, si besoin à l’aide d’une préparation par laxatifs. Le rectum sera opacifié ainsi que le vagin. Cet examen permet une étude statique puis dynamique du plancher pelvien, au repos et après efforts de poussée. Les repères recherchés sont la base de la vessie, l’apex du col utérin ou du vagin et le mur antérieur du rectum. Deux lignes de référence sont tracées : la ligne pubococcygienne et celle du mur antérieur du rectum.
XXXIII ème séminaire SCANNER, IRM et Ultrasons, Val d’Isère du 18 au 22 mars 2013.
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