Chez les hypertendus, la sieste de milieu de journée est associée à une moindre pression artérielle systolique mesurée en ambulatoire, le jour comme la nuit, à une moindre vitesse de l’onde de pouls et à un moindre diamètre de l’oreillette gauche en échographie comparativement aux sujets ne faisant pas de sieste.
En outre, la durée des siestes est associée à la sévérité de l’HTA : plus les siestes sont longues, plus le grade de l’HTA diminue et plus les dippers sont nombreux. Les siestes des dippers durent en moyenne 16 minutes de plus que celles des non dippers.
C’est ce qui ressort d’une étude prospective menée en Grèce chez 386 patients, 200 hommes et 86 femmes hypertendus, adeptes ou non de la sieste.
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