L’ESSAI Emilia de phase III, présenté au congrès der l’ASCO, a permis d’évaluer l’efficacité de la molécule T-DM1 dans les formes de cancer du sein surexprimant le récepteur HER2. De quoi s’agit-il ? Derrière le nom de T-DM1 se cache un concept « assez génial » qui consiste coupler un anticorps ciblant HER2, Herceptin (trastuzumab, d’où la lettre T de T-DM1) à une molécule cytotoxique, la mertansine (DM1). Ainsi, est réalisée une chimiothérapie in situ.
Cet essai de phase III a impliqué plus de 1 000 patientes. L’institut Curie a été un des centre référents, avec le Dr Véronique Diéras.
Emilia a consisté à comparer les effets de T-DM1 à ceux d’une chimiothérapie de référence associant la capécitabine et le lapatinib (traitement oral anti-HER2). Résultat : « le T-D1 améliore très nettement les taux de réponse, de survie sans progression et de survie globale - plus de 20 % - avec une toxicité minime, ce qui est remarquable », estime le Dr Étienne Brain (Institut Curie). Mais seuls 15 % des cancers du sein (ceux qui expriment HER2) sont concernés.
• Cancer urologique
Dans le cancer du rein, le cabozantinib inhibe les récepteurs de deux facteurs de croissance (VEGF et c-Met), dont l’augmentation est à l’origine d’une agressivité tumorale. Le taux de réponse est de 30 %, ce qui laisse présager que le couplage de plusieurs molécules représente l’avenir des traitements antiangiogéniques.
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