Pour le Pr Pascal Blanchet, urologue au CHU de Pointe-à-Pitre, les présentations cliniques ne sont pas différentes de part et d'autre de l'Atlantique : « l'age médian est le même, et les cancers de la prostate chez les sujets jeunes ne sont pas plus fréquents », détaille-t-il.
Le cancer de la prostate chez les Antillais est-il plus agressif ? « La seule étude qui a analysé l’agressivité du cancer de la prostate au moment du diagnostic, a montré que 16,8 % des nouveaux cas en France hexagonale et 13,6 % en Guadeloupe étaient diagnostiqués avec une tumeur initiale très agressive, c’est-à-dire un score de Gleason supérieur ou égal à 8 », précise Norbert Ifrah, président de l'INCa.
Malgré sa forte incidence, le cancer de la prostate ne fait pas l'objet d'un dépistage organisé dans les Antilles françaises. « La population s'inscrit dans une démarche de dépistage individuel qui fonctionne car le territoire est petit et toutes les familles ont été touchées par un cancer de la prostate », poursuit le Pr Blanchet.
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