Deux à huit fois plus rapide

Une nouvelle technique de radiothérapie à Montpellier

Publié le 13/01/2009
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ÉLABORÉE par les laboratoires Varian, la technique de Radiothérapie par Modulation d’Intensité (RCMI) RapidArc vient d’être installée au Centre Val d’Aurelle à Montpellier pour le traitement de certains cancers. La structure montpelliéraine fait figure de pionnière, puisque seuls sept centres utilisent ce nouveau procédé à travers le monde, quatre en Europe, deux aux États-Unis et un au Canada. Cette nouvelle technique permet une délivrance plus précise et deux à huit fois plus rapide que la RCMI conventionnelle. Pour le premier malade traité en France et atteint d’un cancer de la prostate, la séance n’a duré que 75 secondes, soit trois fois moins longtemps qu’habituellement.

De nombreux avantages.

Délivrée par un ou deux arcs lors d’une rotation continue et unique autour du patient, la radiothérapie RapidArc permet d’adapter précisément la dose en fonction de la taille, de la forme et de l’emplacement de la tumeur. De plus, la réduction du temps d’exposition présente de nombreux avantages. Elle permet en effet une couverture plus précise du volume à traiter, protégeant ainsi les organes à risque. Le risque lié aux mouvements involontaires est minimisé et le confort du patient est amélioré, sans compter que le gain de temps permet de réaliser davantage de clichés de contrôle. Certaines études suggèrent même qu’une dose délivrée plus rapidement serait plus efficace pour détruire les cellules cancéreuses.

Le Centre Val d’Aurelle est un des centres français les plus en pointe dans le traitement des cancers en radiothérapie. Plus de 700 patients y ont été soignés par RCMI conventionnelle depuis 2001. L’institution a le projet de proposer la technique RapidArc pour toutes les tumeurs de la région pelvienne et de la sphère ORL.

 Dr IRÈNE DROGOU

Source : lequotidiendumedecin.fr