– Prévoir un bilan pulmonaire de base (imagerie, EFR, DLCO) avant de démarrer le traitement par biothérapie.
– Dresser le statut vis-à-vis de la tuberculose au moyen de tests appropriés.
– Rassembler les éléments du diagnostic, ce qui nécessite une bonne connaissance des manifestations respiratoires des maladies de système, néoplasies et maladies du cœur dans lesquelles ces médicaments sont utilisés.
– Évaluer la chronologie de l’accident par rapport aux dates de traitement.
– Examiner si la manifestation observée à trait avec l’action pharmacologique de la biothérapie.
– Réaliser une très soigneuse exploration à la recherche de pathologies infectieuses curables par des traitements spécifiques.
– Ne pas arrêter inconsidérément une biothérapie et risquer de la remplacer par des médicaments plus dangereux (sauf dans les formes graves). Évaluer le bénéfice/risque.
– Lorsque le traitement est arrêté, apprécier l’effet de l’éviction et prescrire une corticothérapie, si nécessaire.
– Signaler l’accident auprès des instances de pharmacovigilance.
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