« CE TEST COMMERCIAL est complètement développé et nous commencerons à le commercialiser vers la fin de l’année », confie au « Quotidien » Paul Kearney, principal auteur de l’étude et président de la compagnie Integrated Diagnostics (Seattle, États-Unis). « Il est conçu pour aider les médecins à identifier quels nodules ont besoin d’interventions cliniques à risque et coûteuses, comme la biopsie et la chirurgie. Nous espérons qu’il permettra d’épargner à de nombreux patients des procédures inutiles ou l’inquiétude accompagnant une surveillance rapprochée ».
Li et coll. ont utilisé une technologie moléculaire avancée (multiple reaction monitoring mass spectrometry) pour systématiquement évaluer le rôle potentiel de 371 protéines sanguines dans le cancer du poumon. Ils ont découvert qu’un groupe de 13 protéines pouvait distinguer le nodule bénin du nodule malin (cancer stade IA) dans une étude cas-témoin rétrospective (n=143). Ils ont ensuite validé ce « biomarqueur collectif » sur d’autres séries rétrospectives d’échantillons sanguins, et la valeur prédictive négative du test est de 90 %. Il reste à valider ce test dans des études prospectives.
Les 13 protéines formant la signature du cancer pulmonaire précoce apparaissent être modulées par un petit nombre de régulateurs transcriptionnels associés au cancer du poumon, à l’inflammation pulmonaire et aux réseaux du stress oxydatif.
Ce test est indépendant de la taille du nodule, du tabagisme et de l’âge et fournit donc un outil complémentaire à ces facteurs de risque pour la prise en charge des nodules pulmonaires.
Science Translational Medicine, 16 octobre 2013, Xiao-jun Li et coll.
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