Toute la problématique est d’avoir rapidement le diagnostic des anomalies moléculaires. La mise en place de plateformes financées par l’INCa, modèle unique au monde, permet de réaliser une analyse moléculaire chez 100 % des patients et donc, en théorie, de faire accéder à un traitement ciblé les seuls sujets ayant l’anomalie correspondante. Au-delà des bénéfices pour le patient en termes de survie, cette approche est économiquement viable. Le coût du traitement par anti-EGFR donné à l’aveugle, à tous les patients, a été évalué à 69 millions d’euros alors que le coût du traitement ciblé sur les seuls porteurs de la mutation n’est que de 35 millions d’euros, auxquels il faut rajouter celui de l’analyse moléculaire par la plateforme (1,7 million d’euros), soit une économie de plus de 22 millions d’euros pour le système de santé. « Il ne faudrait donc pas que l’INCa arrête de financer les analyses moléculaires de ces plateformes, qui devraient, à terme, absolument être prise en charge par l’assurance-maladie sous la forme d’une cotation spécifique d’acte biologique », insiste le Pr Zalcman (Caen).
Prise en charge des analyses moléculaires
Publié le 28/11/2013
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Source : Bilan spécialistes
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