Un nouveau cas de lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM) a été recensé en France, portant le bilan total des autorités sanitaires françaises à 19 cas depuis 2011. Un deuxième décès dû à ce cancer rare a également été rapporté lors de la réunion du Comité de suivi des femmes porteuses d’implants mammaires, qui s’est déroulée le 25 mars 2015 en présence des associations concernées. Un premier cas mortel avait été identifié en 2011, chez une femme porteuse de prothèses PIP (Poly Implant Prothèse).
La semaine dernière, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a organisé un point presse dans le but de rassurer la population à la suite de la parution d’un article dans « le Parisien » évoquant l’existence d’un « nouveau cancer chez des porteuses d’implants mammaires ».
L’INCa a déjà adressé les recommandations de son groupe d’experts sur la conduite à tenir aux professionnels de santé concernés, notamment les chirurgiens, radiologues, sages-femmes et l’ordre des médecins. Un groupe d’experts a également été mis en place par l’ANSM afin d’évaluer l’imputabilité éventuelle de certaines prothèses dans l’apparition des LAGC-AIM et de renforcer la surveillance des dispositifs implantables.
Une réunion d’experts est prévue ce vendredi à l’Agence du médicament pour tenter d’éclaircir le lien entre implants mammaires et LAGC-AIM. Par ailleurs, la mise en place de registres de suivi des porteurs d’implants a été abordée lors de la réunion de mercredi.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024