Une étude britannique menée sur 76 patients, et présentée au congrès de l’EuroCMR (Cardiac magnetic resonance) les cardiomyopathies chimio-induites sont plus sévères chez les hommes que les femmes, après un traitement équivalent.
Cette étude observationnelle rétrospective a inclus 45 femmes et 31 hommes ayant reçu une chimiothérapie potentiellement cardiotoxique, et chez lesquels on a observé une cardiomyopathie chimio-induite. Les patients présentant une maladie ischémique ou valvulaire, une consommation excessive d’alcool ou des antécédents familiaux de cardiomyopathie avaient été écartés de l’étude.
De possibles effets hormonaux protecteurs
D’après les résultats de cette étude, les fractions d’éjection ventriculaire gauche et droite étaient significativement plus basses chez les hommes que chez les femmes, indiquant une moindre performance chez les premiers. Les masse et volume cardiaques étaient plus importants chez les hommes, suggérant des atteintes structurelles du cœur majorées chez eux.
Des études précédentes menées au sein de populations pédiatriques avaient suggéré un risque de cardiomyopathie plus élevée chez les filles que chez les garçons. Les auteurs suggèrent que l’absence d’hormones sexuelles féminines avant la puberté pourrait expliquer ce résultat, suggérant alors un effet protecteur de ces hormones. Ils indiquent cependant que leurs résultats sont préliminaires et que des essais plus larges sont nécessaires pour les confirmer.
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