› Vos malades ont lu
MARIE-FRANCE
Décembre
DES SEINS douloureux ou qui changent de volume au cours du cycle, ça n’est pas toujours inquiétant. « Marie-France » fait le point sur ces petites anomalies mammaires qu’il faut savoir décrypter. « La douleur est très exceptionnellement un signe de cancer du sein, mais plutôt un signe de mastoses fibrokystiques qui touchent 30 à 40 % des femmes à partir de 30 ans », explique le Pr Philippe Descamps. Ces petites billes granuleuses qui gonflent juste avant les règles et dégonflent après sont totalement anodines. L’application de progestatifs en gel peut soulager. La douleur peut être projetée (névralgies intercostales, rhumatisme …) ou d’origine psychique. Le sein, « l’organe de communication et de séduction par excellence », peut révéler un problème dans le couple, une dépression, un deuil difficile à faire. Et puis, il y a la question des boules. Le plus souvent inoffensives avant 40 ans, elles doivent conduire à consulter quel que soit l’âge. Kyste ou adénofibrome, les examens complémentaires (mammographie, échographie, biopsie, cytologie) le confirmeront et permettront d’éliminer un cancer. Quant aux seins qui se mettent à produire un liquide lactescent sans grossesse, cette bizarrerie est due à une tumeur anodine de l’hypophyse, l’adénome à prolactine. Certains médicaments (pilule et autres traitements hormonaux, antidépresseurs, anxiolytiques et antihypertenseurs) peuvent entraîner un tel écoulement, mais beaucoup plus discret (quelques gouttes)
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PLEINE VIE
Décembre
Cur en crise à la ménopause
MAUVAISE nouvelle. Le mensuel « Pleine vie » prévient : les femmes sont en première ligne en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, responsables de près de 15 000 décès chaque année. « Contrairement aux idées reçues, les femmes meurent plus du cur que les hommes », souligne le Dr Juliane Berdah. Une femme sur 25 succombera à un cancer du sein, lorsqu’une sur trois meurt d’une maladie cardio-vasculaire, « première cause de décès à partir de 65 ans ». Si les femmes sont relativement protégées de la crise cardiaque ou de l’accident vasculaire cérébral par leurs hormones jusqu’à la ménopause, la tendance s’inverse après. La ménopause apparaît comme une « plaque tournante du point de vue cardiovasculaire », résume la gynécologue. De plus, les femmes sont moins diagnostiquées et moins bien prises en charge. D’une part parce qu’elles méconnaissent la maladie, se croyant protégées, d’autre part, « comme leurs symptômes diffèrent de ceux des hommes et peuvent être trompeurs, les médecins peuvent y voir une origine psy voire rhumatologique ». La revue dresse alors une liste de signes avant-coureurs d’une crise cardiaque plus spécifiques à la femme : douleurs du cou, de la mâchoire ou du dos, fatigue intense, perte d’appétit et d’envie, symptômes grippaux, nausées, vomissements, suées.
AVANTAGES
Décembre
Elles ont tout donné
DES CHEVEUX au sang de cordon, sept lectrices du magazine « Avantages » expliquent comment elles « ont rendu le goût de la vie à ceux qui en avaient besoin ». Sabrina, 27 ans, sage-femme, raconte : « Je vois fréquemment à l’hôpital des femmes atteintes de cancer de l’utérus et du sein, et qui ont perdu leurs cheveux... Je vois à quel point elles sont dévastées par cette perte de féminité ». Lorsque sa collègue de 40 ans s’est retrouvée dans la même situation, elle n’a pas hésité. Comme elle, toutes les femmes peuvent donner, à condition que leur chevelure soit relativement longue et que l’on puisse en couper 15 à 18 cm pour réaliser une prothèse capillaire. Comme il n’y a pas d’obligation d’anonymat, on peut les donner à quelqu’un de sa famille et rencontrer la receveuse. Vivette, 58 ans, a donné à son fils mais c’était un rein. Onze ans plus tard, elle regarde avec bonheur ses petits-enfants. Céline, 31 ans, attachée de presse, a baigné dedans dès son enfance, grâce à sa mère et sa sur infirmières. Elle est contente de pouvoir plus tard raconter à sa fille son histoire de don de cordon : « Grâce à elle, au moment de sa naissance, on a peut-être sauvé une vie. » À l’heure actuelle, « ce don est balbutiant et toutes les maternités ne disposent pas encore des kits de prélèvement », précise le magazine. Charlotte, 37 ans a eu l’idée du don d’ovocytes après la naissance de son fils conçu grâce à un don de sperme. « Donner, ça fait du bien ! », conclut Marie-Pierre, 39 ans, agent du fisc et donneuse de moelle osseuse.
COSMOPOLITAN
Décembre
Avec ou sans règles
« JE N’ATTENDS PLUS ! Dès le moindre signe d’un vague mal-être, j’attaque l’ibuprofène jusqu’à un à deux jours après le début des règles ». C’est une lectrice du mensuel « Cosmopolitan » qui propose cette solution à toutes celles qui veulent se débarrasser de leur problème de règles. « Plus on agit tôt, moins la douleur s’installe », prévient la revue. Autres astuces de filles, le bain chaud, qui « décontracte le muscle utérin et soulage les douleurs », l’homéopathie (une dose de Folliculinum 15 CH, deux fois par mois), l’acupuncture. Et pour celles qui veulent être délivrées des règles afin de profiter de leurs vacances, deux plaquettes coup sur coup ou un patch ou des anneaux, ça marche. Emmanuelle a préféré opter pour un stérilet hormonal : « Même si chez certaines les règles ne disparaissent pas complètement, elles sans à coup sûr beaucoup moins importantes ».
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024