La France est l’un des trois plus gros producteurs de vin bio après l’Espagne (26 %)et l’Italie (25 %). Entre 2006 et 2012, la conversion des vignes françaises en bio est en plein essor. Même si les cinq années suivantes connaissent un certain ralentissement, on peut noter, depuis 2017, une nouvelle hausse. En effet, le vignoble français bio voit ses surfaces progresser de 23 % (liée à des conversions commencées en 2018 et renforcées en 2019) rapporte l'Agence Bio qui dépend du ministère de l’Agriculture dans son bilan publié en juillet 2019.
Cette même année, la viticulture biologique a même gagné 18 000 hectares. Cette dynamique porte désormais, à plus de 14 % la part du vignoble bio, souligne la même agence. Par ailleurs, le temps moyen d'une conversion est estimé à trois ans. C'est dire si une telle démarche doit s'anticiper sur le plan technique et commercial.
Et cela, le Domaine du Paradis, qui est en cours de transition biologique, le sait bien ! C'est le père de Marie et d'Étienne qui a entrepris la conversion deux ans avant son départ à la retraite. Le changement des pratiques relatives au travail du sol est majeur. Chez eux, depuis 2015, la féverole, une légumineuse qui produit l'azote nécessaire à la vigne, remplace les engrais conventionnels. Et le tracteur a définitivement, envoyé aux orties le désherbage chimique !
- Chiffres de l’Agence Bio -
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