L’évaluation des traitements non médicamenteux de la douleur représentait l’un des axes du 3e plan Douleur 2006-2011. Mais qu’il s’agisse de l’acupuncture, de la neurostimulation transcutanée ou de l’hypnose, les preuves scientifiques prouvant leur efficacité font encore défaut. Il est en effet très complexe de mettre en place des études rigoureuses, randomisées en double aveugle contre procédé de référence. L’expérience menée avec la TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation) dans les lombalgies a montré les difficultés pratiques d’une évaluation en double aveugle.
La neurostimulation médullaire, indiquée dans certaines douleurs chroniques neuropathiques rebelles, se fonde sur le blocage de la transmission du message douloureux grâce à un dispositif médical qui envoie des impulsions électriques de faible intensité vers la moelle épinière. Selon les études, deux-tiers des patients rapportent un soulagement supérieur à 50 % sur les échelles d’évaluation et une amélioration de leur qualité de vie.
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