La méditation produirait des effets analgésiques notables et cela se verrait sur le cerveau, selon une étude aidée par IRM. D’abord, une réduction de 40 % de l’intensité de la douleur et de 57 % de son caractère désagréable est enregistrée par les échelles d’évaluation sous l’effet de la méditation.
Ensuite, une activité réduite au niveau d’une aire impliquée dans la création de la sensation associée au stimulus douloureux, le cortex somatosensoriel primaire, est observée ; cela avec une technique IRM particulière, l’IRM-ASL (pour Arterial Spin Labeling ; en français, la perfusion cérébrale sans injection, par marquage de spin artériel). On note de plus un effet dose-dépendant : plus les aires sont activées par la méditation, plus la douleur est réduite.
Quinze volontaires qui n’avaient jamais médité ont suivi un apprentissage (quatre fois 20 min) d’une technique focalisée sur la respiration en laissant filer les émotions et les pensées distractives. L’effet de la méditation sur la douleur a ensuite été évalué au cours d’une session de méditation en appliquant sur la peau pendant 5?min un petit instrument à une température de 50 °C, que presque tout le monde trouve douloureuse. Zeidan et coll. soulignent le potentiel de la méditation en clinique.
Journal of Neuroscience, 6 avril 2011.
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