DOULEUR chronique, la douleur neuropathique peut avoir des causes multiples : diabète (neuropathie diabétique), zona, hernie discale, infection par le VIH, cancer (ou son traitement), traumatismes, amputation (membre fantôme), traumatisme médullaire, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, tumeurs du cerveau ou de la moelle épinière, maladie de Parkinson…
Ces douleurs sont décrites comme étant à type de brûlure, d’impression d’étau accompagné de douleurs fulgurantes, de chocs électriques et/ou de sensations bizarres à type de picotement, fourmillement, engourdissement. Ressenties par les patients pendant des années avec d’importantes répercussions sur la qualité de vie, elles ont pour caractéristique de ne pas répondre aux antalgiques usuels, notamment aux anti-inflammatoires.
Les femmes sont plus touchées.
Lancée par les Laboratoires Pfizer en 2007, l’enquête épidémiologique STOPNEP réalisée chez plus de 20 000 personnes, a montré que parmi les 31,7 % de personnes souffrant de douleurs chroniques, 21,7 % ont des douleurs neuropathiques. Dans la population générale, la prévalence de personnes souffrant de douleurs chroniques neuropathiques s’établit à 6,9 % : 5,1 % souffrant de douleurs d’intensité modérée à sévère. Les femmes sont plus touchées que les hommes (60,5 %) et les douleurs augmentent avec l’âge avec un pic entre 50 et 64 ans. Enfin, selon une autre enquête réalisée par les Laboratoires Pfizer (l’enquête ECONEP), les patients qui souffrent de douleurs neuropathiques ont eu souvent, durant les 12 mois précédant la consultation spécialisée, des parcours désorganisés, avec pour certains, des étapes inutiles.
Fort de ce constat, les Laboratoires Pfizer lancent une campagne grand public dans les cabinets médicaux et dans les officines en remettant à ces professionnels de santé des posters ainsi que des cartes « symptômes » afin d’aider le patient à mieux exprimer sa douleur. Par ailleurs, en collaboration avec les associations de patients (AFVD, AACS, AFLAR) et le cercle d’étude de la douleur en rhumatologie, Pfizer a lancé un site internet sur les douleurs neuropathiques : www.douleurnonidentifiée.com. Enfin, des soirées de formation, à destination des officinaux, sont organisées dans 17 villes de France du 18 mai au 24 juin afin de former les pharmaciens aux douleurs neuropathiques. Ils sont, en effet, en première ligne pour repérer les patients qui abusent d’antalgiques (paracétamol, ibuprofène…) sans résultat et les orienter vers une consultation médicale.
Conférence de presse des Laboratoires Pfizer, à laquelle participaient : A. Serrie, S. Perrot et P. Gaertner.
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