Sale temps pour l’espérance de vie dans l’Hexagone en 2020. Elle a ainsi régressé de 0,6 an pour les hommes et 0,5 an pour les femmes. La pandémie est bien sûr à l’origine de ce recul. « Au total, les décès de personnes de plus de 70 ans ont augmenté de plus de 52 100 », précise l’Insee. Si l’on comptabilise l’ensemble des décès, ils se sont élevés à 669 000, soit une progression de 56 000 comparés à 2019. Ce qui représente une hausse de 9,1 %. Pour autant, l’excès de mortalité a été plus important dans les autres pays européens. Lors de la première vague en mars et avril 2020, il s’est élevé en Espagne à +70 %, +47 % en Italie, 43 % au Royaume-Uni et en Belgique. Il a été limité à +28 % en France. Seule l’Allemagne a limité cette hausse avec une progression contenue à +4 %. Seule bonne nouvelle, la mortalité des moins de 40 ans a baissé en 2020 par rapport à 2019. D’où une augmentation dans cette classe d’âge d’une augmentation de l’espérance de vie. Au final, en 2020, l’espérance de vie à la naissance s’établit à 85,1 ans pour les femmes et 79,1 pour les hommes.
À Gaza, le chaos laisse peu de place aux soins psychiques
Enfants de la guerre et psychotrauma : carnets de bord de spécialistes français
Fin de vie : l’Académie de médecine réitère son opposition à l’euthanasie
Un médecin sur trois déclare avoir été sujet à l’épuisement professionnel, selon une étude Odoxa-MNH