Vers une plainte contre l’État ?

S’ils prennent acte du soutien du Conseil de l’Ordre national des médecins (Cnom), les collectifs Comeli exigent toutefois des actes plus concrets et plus forts. En ce sens, ils appellent aussi à ce que l’Ordre s’associe aux plaintes ou qu’il se constitue partie civile.

Les Comeli invitent également les parlementaires à faire adopter la proposition de loi visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé, à inciter les soignants victimes à porter plainte et à durcir les sanctions. L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité ce texte porté par Philippe Pradal (Horizons), à la mi-mars. L’ensemble des Ordres professionnels avaient soutenu cette initiative.

Si rien n’est fait, les collectifs de médecins, offensifs, menacent « qu’une plainte collective des soignants soit déposée contre un État incapable d’assurer notre protection ».