À l'occasion d'une conférence de presse, le Dr Jacques Battistoni, président du syndicat MG France, est revenu sur le résultat de la constitution des bureaux des unions régionales des professionnels de santé (URPS). Le syndicat monocatégoriel, pourtant arrivé en tête dans le collège généralistes à l'issue des élections professionnelles début avril, paie les frais d'un jeu d'alliances redoutable de la part des autres syndicats. Il obtient seulement la présidence de l'Occitanie.
Aucun élu au sein de deux URPS : Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le syndicat monocatégoriel, qui était arrivé en tête des élections « tous syndicats confondus » (avec 19 élus sur 60), a été victime d’une alliance d’autres syndicats et n’aura aucun élu au sein de ce bureau.
En Île-de-France, le résultat est le même « aucun élu MG France ne sera représenté au sein du bureau de l'URPS », a souligné le Dr Jean-Louis Bensoussan, secrétaire général de MG France.
Le syndicat avait pourtant obtenu 8 élus, à égalité en tête avec Avenir spé-Le Bloc. La présidence de cette URPS sera assurée par le Dr Valérie Briole, rhumatologue et élue UFML-S.
MG France, vainqueur dans douze régions dans le collège généralistes, obtient seulement la présidence de la région Occitanie.
Reste encore l'élection du bureau de l'URPS de Normandie, prévue le 16 juin, mais selon le Dr Jacques Battistoni « les jeux sont faits ». La présidence devrait revenir à la FMF au moyen d'un accord de gouvernance entre la FMF et Avenir spé-Le Bloc.
MG France se dit « ostracisé » par certains syndicats
Le Dr Battistoni, lors d'une conférence de presse, a déploré une « ostracisation » de son syndicat par les autres organisations.
« Certains syndicats nous décrédibilisent » a dénoncé le Dr Jean-Louis Bensoussan suivi par le Dr Jacques Battistoni qui a renchéri : « ces syndicats nous connaissent mal, ont des idées fausses sur nous et nous accusent de choses invraisemblables. »
Le président de MG France a d'ailleurs jugé cette « absence de traduction du résultat des élections dans la constitution des bureaux », « très regrettable ».
« Ce qui nous ennuie le plus c'est d'imaginer que des généralistes qui ont voté pour nous ne seront pas représentés et vont être privés d'un droit de parole ! », a-t-il ajouté.
Le syndicat se veut toutefois optimiste et compte sur son implantation « dans tout le territoire » pour participer de manière active aux prises de décisions : « MG France est représenté par 18 élus au sein des URPS. Ces médecins généralistes vont rester des observateurs très attentifs et participer dans la mesure du possible aux instances importantes. »
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