"Des efforts oui, des sacrifices non". Marisol Touraine présente ainsi le plan d’économies du gouvernement. Un plaidoyer qui vaut aussi cocnernant son volet santé. Dans un entretien au Parisien, la ministre des Affaires Sociales et de la santé affirme que le gouvernement "veut préserver et consolider notre modèle social". Elle assure notamment qu'en matière de santé, il n'y aurait "ni déremboursement, ni nouvelle franchise". Et de rappeler que sous le précédent précédent, elle a su faire des économies de façon indolores pour l’assuré : "depuis deux ans, il n'y a pas eu la remise en cause d'un seul droit, il n'y a pas eu la remise en cause d'un seul remboursement, pas une franchise supplémentaire, et dans le même temps le déficit de la Sécurité sociale a pratiquement déjà été divisé par deux".
Pour le reste, la ministre temporise dans l’attente de détails qui devraient a priori être annoncés mercredi prochain. "Je ne nie pas l'effort (...) Il y a plusieurs mois, il avait été annoncé des efforts importants à hauteur de 50 milliards, ils sont aujourd'hui déclinés et réalisés, il n'y a ni ambiguïté, ni flou", a-t-elle encore dit sur France Inter. Interrogée sur la nécessité de ramener le déficit en dessous de 3% du PIB, elle a souhaité qu'"on en finisse avec cette fétichisation des 3% de Bruxelles". "Nous ne faisons pas notre politique pour Bruxelles, pour répondre à des critères extérieurs. Qu'il y ait Bruxelles ou pas Bruxelles, nous ne pouvons pas admettre que les déficits se creusent", ajoute la ministre.
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