Comme 500 autres, un amendement déposé par Thomas Mesnier, médecin hospitalier et député Horizon, a été rejeté par le Gouvernement dans les discussions autour du PLFSS 2023. Il visait à ce qu'un médecin ne puisse pas s'installer dans des zones très bien dotées en médecins, sauf s'il remplace un collègue qui a cessé son activité ou s'il accepte de se prêter à un « exercice secondaire et ponctuel en zone sous dense ». Cet amendement était soutenu par une partie des oppositions, mais aussi par des élus du Modem et de Renaissance, le parti présidentiel. L'argumentation de Thomas Mesnier reposait sur le fait que peu de zones sont surdenses (13 %), ce qui apparaissait moins coercitif que d'autres amendements déposés par des députés de l'opposition de gauche par exemple. Le gouvernement s'est toujours dit réticent à toute mesure de coercition vis-à-vis des médecins. « Pas de contrainte car cela ne marche pas et c'est contre-productif », a martelé le ministre de la Santé François Braun sur BFMTV dimanche dernier.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive